372 rue Ste-Catherine O, #410, MOntréal
....An Almost Distant Thing | 6 june – 6 july, 2024 .. une Chose Quasi Distante | 6 juin – 6 juillet 2024....
….CURATORS: Joséphine Rivard and Roxanne Arsenault ..COMMISSAIRES : Joséphine Rivard et Roxanne Arsenault ....
Émilie Allard, B. Brookbank, Maya Fuhr, Karen Kraven, Maddie McNeely, Alberto Porro
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Some things we have only as long as they remain lost,
some things are not lost only so long as they are distant.
Rebecca Solnit
Une chose quasi distante / An Almost Distant Thing brings together different works around the idea of the fragment, collecting, and contemplation. In the eloquent absence of closeness, in the gathering of memories, and in selected observations of the incomplete and the notional, the six artists in this exhibition offer a few examples of their winding, desired, and subjective reality.
What is our relationship to desire, to the absence of what is wanted? Rebecca Solnit states that we often treat the unattainable like a problem that needs to be solved instead of dwelling in the richness of longing, which is inherent to being human. Sometimes, just a fragment is enough for our mind to reach the coveted object, or even to become lost in its infinite possibilities.
Karen Kraven underlines the absence of things through the negative space of fabric offcuts and remnants. Through the artist’s hands, textile scraps deemed of little to no value still have the ability to redefine a presence, to reconstruct the feeling of a memory. Like a ragpicker collecting unwanted fabric, Kraven uses these accumulations to build a family memory linked to her parents’ history in the garment industry.
In the centre of Alberto Porro’s paintings, Italian playing cards are juxtaposed against vaguely familiar backgrounds. Decontextualized in this way, the cards appear as omens, like recognized yet cryptic clues that speculate on a prosperous future or the next step to take. By depicting only one symbol per painting, Porro values the fragmentary; by abandoning the idea of wholeness, the preciosity of incompleteness can emerge. In homage to his Italian ancestry, Porro reveals his collector side and finds a way to reconnect with his identity through the game of Scopa.
Émilie Allard collects various found materials. Unexpected discoveries, interspersed with formal reinterpretations, create works that suggest rituals from the past or in the making. Dried and preserved flowers, podalic artifacts, silent labyrinthian wind instruments; Allard’s works are materially present while also containing uncertain possibility and ambivalent hypotheses. Under the aura of intrigue and contemplation, her pieces allow our thoughts to digress.
Maddie McNeely’s sculptures draw from different contexts and references, such as furniture, plant food, and containers. And like all natural materials, carved wood is highly evocative, both for its utility and its potential. In this arrangement of familiar objects, McNeely organizes our perception in physical space. Columns of varying heights might impede our movements, but they also evoke the protection and security that posts and railings typically provide. In this way, McNeely explores domestic codes while gently and subtly raising deeper environmental questions.
The enigmatic presence of Maya Fuhr’s photographs consider head-on the intimacy that can exist in absence and erasure. Although her images seem to shut us out, her cardboard cutouts of stereotypical bodies possess an anonymous quality that allows the viewer to project themselves onto their blank surfaces. Framed within dark and muted environments, like a waiting room or backstage, they become receptacles for feelings and sensations.
B. Brookbank uses the photographic gaze and frame to define the sensitive nature of contemplation. While a window usually allows the gaze to project into the distance, here it becomes an impressionistic space to commemorate loss and absence. The resulting vision becomes partial, fragmented and vulnerable, but charged with vitality. The cardboard and felt marker lines act as a response to sadness, an added presence to counter the act of erasure.
Each of these works acts as a vast and incomplete narrative; practices overlap, revealing materials and images that act as memories, absences, and sensations. Their processes of extraction and collage act as ways to materialize multiple realities and to foreground the indescribable, both personal and universal.
— Joséphine Rivard and Roxanne Arsenault (translation by Jo-Anne Balcaean)
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Some things we have only as long as they remain lost,
some things are not lost only so long as they are distant.
Rebecca Solnit
Une chose quasi distante / An Almost Distant Thing réunit diverses œuvres autour de l’idée du fragment, de la collecte et du recueillement. Dans l’absence éloquente de l’intime, dans la récolte mémorielle et dans la perception choisie de l’incomplet et du spéculatif, les six artistes de l’exposition valorisent ici quelques parcelles d’une réalité détournée, désirée et subjective.
Quel est notre rapport au désir, à l’absence de la chose voulue? Rebecca Solnit mentionne que nous traitons souvent l’inatteignable comme un problème à résoudre plutôt que de s’attarder à cette sensation riche de convoitise, nourrie par notre simple condition humaine. Car un fragment suffit parfois pour permettre à l’esprit de compléter son chemin vers l’objet convoité, ou même de se perdre dans un infini d’éventualités.
Karen Kraven aborde l’espace négatif des choses, de manière à souligner l’absence à travers des chutes et des retailles de tissus. Fragments textiles sans valeur, ces restes ont pourtant la capacité à redéfinir une présence, à reconstruire la sensation d’un souvenir à travers les manipulations de l’artiste. Se projetant dans la figure de la chiffonnière qui recueille les morceaux de tissus écartés, Kraven édifie, à travers cette accumulation, une mémoire familiale liée au passé manufacturier et vestimentaire de ses parents.
Au cœur des peintures d’Alberto Porro, des cartes à jouer italiennes sont confrontées à des arrière-plans vaguement familiers. Étant ainsi décontextualisées, les cartes apparaissent comme des présages, comme des indices à la fois connus et cryptiques, spéculant sur un futur prospère ou sur le prochain geste à poser. En n’incluant qu’un seul symbole par tableau, Porro chérit le fragmentaire; la mise à distance de l’idée d’entièreté permet finalement la préciosité du lacunaire. Faisant hommage à son héritage italien, l’artiste se révèle collectionneur et trouve dans la Scopa une façon de renouer avec son identité.
Émilie Allard collige les matières rencontrées. À travers des découvertes inattendues, ponctuées de détournements esthétiques, ses œuvres suggèrent des rituels du passé ou en devenir. Fleurs séchées et préservées, artefacts podaux, instruments à vent labyrinthiques et muets; les œuvres d’Allard sont matériellement présentes, tout en s’inscrivant dans l’envisageable incertain, l’hypothèse équivoque. Sous l’aura de l’intrigue et du recueillement, les pièces d’Allard invitent finalement à la libre digression de la pensée.
Les sculptures de Maddie McNeely vont puiser dans différents contextes et références pour prendre forme : meubles, aliments végétaux, contenants. Et comme toute matérialité naturelle, le bois sculpté possède ici un grand pouvoir d’évocation, figurant autant une utilité qu’un potentiel. Dans cet agencement d’objets familiers, l’artiste organise nos perceptions dans l’espace physique. Ses colonnes de différentes hauteurs contraignent parfois nos déplacements, mais suggèrent aussi la protection et la sécurité qu’offrent habituellement les poutres et les balustrades. McNeely explore de cette façon les codes du domestique, tout en soulevant avec douceur et subtilité certaines questions environnementales plus profondes.
Présences énigmatiques, les photographies de Maya Fuhr considèrent frontalement l’intime que peut contenir une absence, un effacement. Même si les images semblent nous refuser leur accès, cet anonymat de carton suggère le contour de corps stéréotypés, tout en brouillant les identités en permettant de s'y projeter. Dans l’environnement sombre et feutré des œuvres, confondant salle d’attente et arrière-scène, ce cadre devient un réceptacle à sentiments et sensations.
B. Brookbank utilise à son tour le cadre et la vision photographique pour circonscrire la perception sensible d’un recueillement. Alors que la fenêtre permet habituellement au regard de se projeter, elle devient ici un espace impressionniste pour commémorer la perte, l’absence. La vision qui en résulte devient partielle, fragmentée et vulnérable, quoique chargée de vitalité. Le carton et les traits de crayon agissent comme une réponse au chagrin, un ajout de présence pour contrer à l’effacement.
Chacune des œuvres agit comme un récit à la fois partiel et vaste; les pratiques s’enchevêtrent, dévoilant matières et images qui agissent tels des souvenirs, des manques et des ressentis. Les méthodes de l’extraction et du collage interviennent enfin comme manière de façonner des réalités multiples, de mettre de l’avant l’indicible à la fois personnel et universel.
— Joséphine Rivard et Roxanne Arsenault
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Joséphine Rivard is an independent curator, cultural worker and dramaturgy consultant, holder of a master's degree in art history from UQAM, who lives and works in Tiohtiá:ke / Mooniyang / Montreal. Her research currently focuses on curatorial practice in relation to neo-materialist, relational and community issues within interdisciplinary approaches. She is also interested in dramaturgy as a vehicle for reflection in certain performative and immersive approaches. Finally, she works at Centre d'art et de diffusion CLARK and has chaired Céline Bureau’s board of directors since 2021. Recent exhibition projects include Vers des cycles mouvants/Towards Moving Cycles (EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, 2021), L’abri-désir (Projet Casa, 2021), Poétiques d’une corespiration (Maison de la culture Rosemont, 2022), So That You Can Join Us Singing (Parc Offsite Gallery, 2023) and Nos lieux de rien (2222 rue Ontario Est, 2023).
Roxanne Arsenault has been working in the contemporary art world for over 20 years. She is currently the director of Patel Brown in Montreal.
Artist and poet Émilie Allard holds a bachelor's degree in graphic design from Université du Québec à Montréal (2015) and a master's degree in sculpture from Concordia University (2023). In addition to her individual practice, she has collaborated with choreographers and dancers, and has been part of a multidisciplinary collective. Her individual and collective work has been presented on several occasions, including at the Centre Clark, the Festival international de littérature, Tangente, Arsenal art contemporain and Espace Projet. As a poet, she was selected for Radio-Canada's 2018 poetry competition and published Carbone Scopique in 2021 and Désencombrements: matière et événement in 2024, both at Le Lézard amoureux, as well as a text in Estuaire magazine. She completed a residency at Le Lieu unique, Nantes, France, thanks to the Conseil des arts et des lettres du Québec in 2022-23 and will be a resident at the Edinburgh Sculpture Workshop in Scotland as part of the Darling Newhaven program in 2024.
B. Brookbank is a photographic artist from Nova Scotia, currently working between the East Coast and Montréal. They hold a MFA in Photography from Concordia University and a BFA in Photography from the Nova Scotia College of Art and Design. Their practice has been supported through various grants and awards such as Concordia Faculty of Fine Arts Fellowship, Roloff Beny Photography Foundation, and the Canada Council for the Arts. Their work has been exhibited nationally and internationally at Centre Clark in Montréal, Écart Art Actuel in Rouyn-Noranda, Eyelevel Gallery, the Anna in Halifax, the CCA in Glasgow, United Kingdom among others. They were an artist in residence at Est Nord Est in Saint-Jean-Port-Joli in Québec in Winter 2024.
Maya Fuhr is a Los Angeles-based artist whose practice explores various facets of the art, fashion, and design worlds. With a focus on sculpture and photography, specifically analogue film, Fuhr’s dream-like aesthetic illuminates any chosen garment’s lived history and a sense of authenticity in her subjects — fraught with contradictions of beauty, exclusion, opulence, exploitation, and aspiration. Fuhr’s work has been exhibited nationally and internationally in London, Paris, New York, Tel Aviv, and Toronto at The Art Gallery of Ontario. In 2017, she was awarded the Magenta Foundation Photography Project Award, enabling her to continue her series Malleable Privilege, a timely inward-looking investigation into the artist’s relationship with fashion and its impact on the environment. In 2020, she was nominated for The Canadian Art and Fashion Award - Image Maker of The Year.
Karen Kraven is a Montreal-based artist working with photography, sculpture and installation. Influenced by her father's (and his father's) knitting factory that stopped manufacturing the year she was born and her mother’s pursuit in fashion design, her recent work has investigated the garment-making process, to deconstruct and reconstruct the off-cuts of patterns. By exploring the physical and optical properties of textiles, her practice explores the ways clothing registers the body–how the body is fragmentary and vulnerable–pointing to the sustained impact of work, wounds and wear. Recent solo exhibitions include Le Chiffonier, Axeneo7, Gatineau, Hoist, Platform Centre, Winnipeg (2022), Lull, Latitude 53, Edmonton (2020), Dust Against Dust, Parisian Laundry, Montreal (2019), Pins & Needles at the Toronto Sculpture Garden (2018). Reviews have been published in C Magazine, Canadian Art, Momus and Artforum. Her work was recently acquired by the Musée d’art Contemporain de Montréal.
Maddie McNeely is an interdisciplinary artist working mainly in sculpture and installation. She holds a BFA from NSCAD University and is currently an MFA candidate at Concordia University in Montréal, Québec. Working mainly with wood, her work investigates physical and psychological relationships to objects, materials, and to lived spaces. Conversations around how the objects we live with, the materials we source and the spaces we occupy, impact our individual and collective well-being is at the forefront of her practice. She has exhibited in Canada, the United States and South America.
Alberto Porro is an Italian painter living and working in Tiohtià:ke/Montréal, born and raised in Milan. He earned his BFA in Print Media from the Accademia di Belle Arti di Brera in Milan in 2010 and recently completed his MFA in Painting and Drawing at Concordia University. Through his practice, he explores the realm of semiotics, with a particular emphasis on processes of visual translation and cultural intermingling. Through the depiction of regional playing cards, his work aims to celebrate the specificity of different cultures while acknowledging their interconnectedness.
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Joséphine Rivard est commissaire indépendante, travailleuse culturelle et conseillère à la dramaturgie, titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art de l’UQAM, qui vit et travaille à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal. Ses recherches portent actuellement sur la pratique curatoriale liée à certains enjeux néomatérialistes, relationnels et communautaires au sein de démarches interdisciplinaires. Elle s’intéresse également à la dramaturgie comme vecteur de réflexions au cœur de démarches performatives. Enfin, elle travaille au Centre d’art et de diffusion CLARK et préside le conseil d’administration de la résidence Céline Bureau depuis 2022. Ses récents projets d’expositions incluent Vers des cycles mouvants/Towards Moving Cycles (EXPRESSION, Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, 2021), L’abri-désir (Projet Casa, 2021), Poétiques d’une corespiration (Maison de la culture Rosemont, 2022), So That You Can Join Us Singing (Galerie Parc Offsite, 2023) et Nos lieux de rien (2222 rue Ontario Est, 2023).
Roxanne Arsenault travaille depuis plus de 20 ans dans le milieu de l'art actuel. Elle est présentement la directrice de Patel Brown à Montréal.
Artiste et poète, Émilie Allard détient un baccalauréat en design graphique de l'Université du Québec à Montréal (2015) et une maîtrise en sculpture de l’Université Concordia (2023). En plus de sa pratique individuelle, elle a collaboré avec des chorégraphes et des danseuses et a fait partie d'un collectif multidisciplinaire. Son travail individuel et collectif a été présenté à plusieurs reprises, notamment au Centre Clark, au Festival international de littérature, à Tangente, à Arsenal art contemporain et à Espace Projet. Comme poète, elle a été sélectionnée au concours de poésie 2018 de Radio-Canada et elle a publié, au Lézard amoureux, Carbone scopique en 2021 et Désencombrements : matière et événement en 2024, ainsi qu'un texte dans la revue Estuaire. Elle a complété une résidence au Lieu unique, à Nantes, France, grâce au Conseil des arts et des lettres du Québec en 2022-23 et sera résidente au Edinburgh Sculpture Workshop en Écosse dans le cadre du programme Darling Newhaven en 2024.
B. Brookbank est un.e artiste photographe qui a grandi sur la côte est du Canada, travaillant actuellement entre la Nouvelle-Écosse et Montréal. Iel détient une maîtrise en photographie de l’Université Concordia et un baccalauréat en photographie du Nova Scotia College of Art and Design. Sa pratique a été soutenue par diverses subventions et prix tels que la bourse de recherche de la Faculté des beaux-arts de Concordia, la Fondation de photographie Roloff Beny et le Conseil des arts du Canada. Son travail a été exposé à l’échelle nationale et internationale au Centre Clark à Montréal, à la Eyelevel Gallery, à l’Anna à Halifax, au CCA à Glasgow, au Royaume-Uni, entre autres. Iel était en résidence à Est Nord Est à Saint-Jean-Port-Joli au Québec à l’hiver 2024.
Maya Fuhr est une artiste basée à Los Angeles dont la pratique explore diverses facettes du monde de l’art, de la mode et du design. En mettant l’accent sur la sculpture et la photographie, en particulier le film analogique, l’esthétique onirique de Fuhr éclaire l’histoire vécue de tout vêtement choisi et le sens de l’authenticité de ses sujets – chargés de contradictions de beauté, d’exclusion, d’opulence, d’exploitation et d’aspiration. Le travail de Fuhr a été exposé à l’échelle nationale et internationale à Londres, Paris, New York, Tel Aviv et Toronto au Musée des beaux-arts de l’Ontario. En 2017, elle a reçu le Magenta Foundation Photography Project Award, ce qui lui a permis de poursuivre sa série Malleable Privilege, une enquête opportune sur la relation de l’artiste avec la mode et son impact sur l’environnement. En 2020, elle a été nominée pour le Canadian Art and Fashion Award - Image Maker of The Year.
Karen Kraven est une artiste montréalaise qui travaille avec la photographie, la sculpture et l’installation. Influencée par la fermeture de la manufacture de tricot de son père (et de son grand-père) l’année de sa naissance et du parcours de sa mère dans le design de mode, son travail récent étudie le processus de confection de vêtements, pour déconstruire et reconstruire les découpes de motifs. En explorant les propriétés physiques et optiques des textiles, sa pratique explore les façons dont les vêtements enregistrent le corps, fragmentaire et vulnérable, tout en soulignant l’impact soutenu du travail, des blessures et de l’usure. Les expositions personnelles récentes comprennent Le Chiffonier, Axeneo7, Gatineau, Hoist, Platform Centre, Winnipeg (2022), Lull, Latitude 53, Edmonton (2020), Dust Against Dust, Parisian Laundry, Montréal (2019), Pins & Needles au Toronto Sculpture Garden (2018). Des critiques ont été publiées dans C Magazine, Canadian Art, Momus et Artforum. Son œuvre a récemment été acquise par le Musée d’art contemporain de Montréal.
Maddie McNeely est une artiste interdisciplinaire qui travaille principalement dans les domaines de la sculpture et de l'installation. Elle est titulaire d'un baccalauréat en beaux-arts de l'Université NSCAD et est actuellement candidate à une maîtrise en beaux-arts à l'Université Concordia, à Montréal, au Québec. Travaillant principalement avec le bois, son travail étudie les relations physiques et psychologiques avec les objets, les matériaux et les espaces de vie. Les conversations sur la façon dont les objets avec lesquels nous vivons, les matériaux que nous utilisons et les espaces que nous occupons ont un impact sur notre bien-être individuel et collectif sont au premier plan de sa pratique. Elle a exposé au Canada, aux États-Unis et en Amérique du Sud.
Alberto Porro est un peintre italien qui vit et travaille à Tiohtià:ke/Montréal. Né à Milan, il y a obtenu un BFA en médias imprimés à l'Accademia di Belle Arti di Brera en 2010. Il a récemment terminé un MFA en peinture et dessin à l'Université Concordia. Sa pratique explore la sémiotique, avec un accent particulier sur les processus de traduction visuelle et de métissage culturel. À travers la représentation de cartes à jouer régionales, sa peinture célèbre la spécificité des différentes cultures tout en reconnaissant leur interconnexion.
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